Voici mon Beretta 92 FS PPC édition, acheté sur le fofo à Cleblud que je salue!!!.

Livré en malette ABS bleu foncé avec le sigle beretta, deux barillets, et la petite clé allen de démontage.

Il existe un excellent tutoriel de débridage de cette arme fourni par Docteur Harry (un ami qui vous veut du bien) selon une méthode élaborée par ZAC : je tiens à saluer le boulot fourni par ces deux-là!

Le tuto contient aussi l'éclaté de l'arme. Pour ma part, je n'ai réalisé aucune modif de la mécanique interne de l'arme.

Voici aussi le manuel utilisateur.


LE LOOK

Bon, bien sûr, c'est un grand classique. Et si autant de forces armées et de police l'ont choisi comme référence pendant tant d'années, c'est peut-être aussi grâce à ça. En version PPC, le métal acier inox a des reflets bleutés magnifiques, la finition est superbe, je regrette juste le guidon un peu gros mais c'est celui qu'il faut pour accompagner la hausse micrométrique. L'aspect du métal est beaucoup plus beau que le nickelé, et surtout, c'est du massif, pas un "plaquage", donc on peut supposer que ça vieillit mieux.

La prise en main est bonne. Il vaut mieux avoir de grosses mains, car la crosse est imposante. Le toucher est agréable, ergonomique, adapté aux droitiers comme aux gauchers, ce qui est aussi le cas de la sécurité.

L'insertion et la percussion de la sparclette sont aisées. La plaquette droite de l'arme est clipsée, elle se retire en actionnant le poussoir côté gauche de la crosse en arrière du pontet (qui sur la version originale du Beretta est l'ejecteur du chargeur). Une fois ouverte, le système est le même que celui du CP88 : on abaisse le levier sous l'arme, on insère la capsule, on serre la vis à fond et on ramène le levier en position. Ce système est pratique, facile à utiliser, efficace est précis (pas de sparclettes mal perforées si on visse bien) et permet d'évacuer la fin du CO2 de la sparclette sans se geler les doigts, en abaissant le levier avant de rouvrir la crosse.

La mise en place du barillet est simple : il suffit d'abaisser le levier de verrouillage de la culasse situé à la face gauche de l'arme au dessus de la queue de détente, et l'arme s'ouvre. On insère alors un micro-barillet plein, on referme la culasse et le tour est joué. C'est le même système que pour les CP 88, sport, 99, Nighthawk, et bien sûr les mêmes barillets.


VISEE

Les organes de visée sont excellents dans cette version puisqu'il s'agit de la hausse micrométique, très facilement réglable avec un simple tournevis, et du guidon qui lui correspond, en métal. Ces organes de visée permettent un tir redoutablement précis, et s'adaptent sur les CP88 (et compétition). A mon goût le guidon est un peu moche, mais ça ne gâche pas l'ensemble et c'est si bon pour le tir que je m'y suis fait sans problème.

Le tir est possible en simple action ou double action. Le premier coup de la sparclette neuve claque fort!
Le bruit est agréable, la détente est dure mais progressive en double action, en simple elle est très douce, le lâcher est précis et sans (mauvaise) surprise. Un tout petit peu moins bien que le CP88 mais c'est excellent!!!!


CARTONS


Avec une cartouche, j'ai tiré 10 barillets. Les cartons se passent de commentaires. Le tir a été fait à 6 m assis appuyé ce qui constitue ma méthode de référence pour évaluer la précision de mes armes à CO2 et les comparer entre elles

Malgré la petite cale insérée sur le chien, augmentant la puissance de cette version bridée, mon FS n'est pas gourmand. Le premier barillet est le plus puissant, du 2e au 9e pas de variation sensible. Brutalement la pression chute, et le 10e barillet ne permet pas un tir précis. C'est un peu mieux que les valeurs trouvées pour mon CP88, mais j'ai changé de marque de sparclettes entre temps (ici des Eagles, pour le CP des Umarex)