Sassan:
"En
fait si la sparclette reste longtemps, le joint réussira pas a
reprendre sa forme initiale, et la c'est la fuite pschiiiit!!!"Faux:
le joint en silicone a une "mémoire de forme" suffisante à la façon
d'un ressort, il va perdre cette capacité si on fait travailler trop
souvent ou trop fort.
"Bah c'est un peu ce que j'ai dit"
Non, Sassan , justement: même si tu laisses ta sparklette longtemps, le joint
reprendra sa forme d'origine (c'est ça qu'on appelle la "mémoire" d'un matériau).
Par contre on peut anéantir cette capacité, de deux manières:
1) en atteignant le point de rupture élastique (serrer trop fort, pas nécessairement longtemps), c'est plus une question de force excessive appliquée que de temps d'exposition à cette force qui va détruire la mémoire du joint (soit, je répète, sa capacité à retrouver sa forme initiale).
2)en le fatigant "mécaniquement" (presser/décompresser, presser/décompresser, presser/décompresser...) ce qui finira de toute façon par arriver, à l'usage, ça, c'est normal.
Donc, tu peux laisser ta sparklette vissée pendant deux ans si tu veux, à une pression acceptable, le joint reprendra sa forme.
Mais si tu visses comme bourrin, après une seconde ton joint est déjà irrémédiablement abimé!
Philo dit:
"...lubrifiez,lubrifiez il en restera toujours quelque chose"
Justement, c'est ça qui pose problème... le "quelque chose" qui reste, ce surplus qui n'a pas été utilisé et qui s'accumule pour finir par être envoyé, sous la pression du gaz, à des endroits où il n'aurait jamais du se trouver: jusqu'à l'air libre par exemple: si ton arme est tellement saturée en lubrifiant qu'elle en arrive par exemple à en pulvériser dans l'air, à chaque coup, tu dois être conscient que le silicone, si gentil pour tes précieux joints pourra ainsi être absorbé...par ton système respiratoire lui-même (surtout si tu tire en intérieur et que tous tes voisins de stand font la même erreur de sur-lubrification) et qu'à cet endroit il devient un ennemi.
Je ne vois déjà pas l'intérêt d'en propulser dans la chambre ou le canon (laissons ce territoire à la fée "Ballistol", c'est son royaume
)...
Donc la lubrification au silicone n'est bénéfique qu'aux joints à base de silicone...(elle ne fait pas de tort non plus aux joint en téflon, je pense) .
La morale de mon histoire: "Le trop nuit en tout".
Je n'écris pas tout ceci pour faire le malin, ça fait un certain temps que je suis confronté aux problèmes de pneumatique et d'hydraulique (j'ai réparé des compresseurs, des aérographes et autres pistolets à peindre ou à sabler) que nous retrouvons dans nos chers "joujoux" et les erreurs constatées sont toujours les mêmes: mauvais lubrifiants (ou en surabondance) et rupture de l'étanchéité par une force excessive exercée sur les joints, nettoyants inadaptés, etc.