Il y a un rail 11mm dovetail devant l’œilleton de quoi placer des colliers sans difficulté. Il te faudra en revanche mesurer la hauteur des colliers nécessaires afin que l'oculaire de la lunette passe au-dessus de l’œilleton ==> colliers hauts
A vue de nez, ceci aura :
- un inconvénient = montage haut et donc pas au plus proche de l'axe du canon.
- un avantage = tu auras les deux visées : ouverte et optique et la tête bien droite pour l'utilisation de la lunette
De mémoire, si le filetage est identique à celui des AP-74 et autres, un silencieux standard pour .22LR fait l'affaire.
Chargeurs... soit tu essaies de voir avec des armureries de préférence en Italie, soit tu essaies de réparer ton/tes chargeurs :
- lèvres bien "en place" et ni trop ouvertes ni trop pincées
- planchette élévatrice bien ajustée qui coulisse sans accrocher
- intérieur de la carcasse du chargeur bien lisse et propre (le .22LR laisse souvent beaucoup de résidus)
- ressort OK, soit en le sortant et l'allongeant un peu, soit avec une cale ajoutée sur le plancher du chargeur quitte à perdre un coup en capacité, soit avec un autre chargeur de .22LR cannibalisé pour son ressort
Ensuite, est-tu certain que les chargeurs soient en cause et pas la pièce mobile (la culasse) ou une pièce de guidage de la cartouche dans la chambre.
Du temps où j'avais une AP-74 (copie de M16 du même fabriquant) sur la gauche du chargeur une fois engagé se trouvait une pièce métallique empêchant la cartouche de partir sur la droite lors de son chambrage. Cette pièce était fixée par une vis côté droit... rien de bien solide y compris les métaux utilisés. La vis se défaisait avec les vibrations et la pièce bougeait provoquant au minimum des incidents de tir à répétition voire la casse de la pièce en question. Là... à part chambrer les cartouches à la main, c'était cuit...
J'avais réparé je ne sais plus exactement comment mais je crois me souvenir avoir "usiné" une chute d'acier à la mini-perceuse de modéliste et finitions à la lime. Mais ensuite plus aucun problème d'alimentation.
De mémoire, la AP-74 aimait bien les munitions bien pêchues style CCI, des munitions plus "molles" ne permettant pas un cyclage complet de la culasse (recul complet permettant lors du renvoi en avant par le ressort récupérateur de pousser bien proprement la cartouche suivante dans la chambre) et des incidents de tir allant du simple défaut d'éjection ("recul" pas assez sec pour que l'extracteur/éjecteur fasse correctement son travail) au chambrage incomplet car l'étui précédent restait accroché sur la griffe de l'extracteur...
Ici l'éclaté de la AP-74 :
http://stevespages.com/pdf/jager_ap74.pdf
La pièce en question est la N°74 et sa vis N°75