Le système de grenade à fusil , tir courbe et tir tendu est redoutable . Encore un truc de perdu !

Windbuchse a écrit:

Stephane5, pendant le service, j'ai tiré au mas 49/56 et j'ai eu la chance également de tirer au PA (pistolet de me...), à la point 50 (12.7) que de nostalgie.
Mon seul regret, de ne pas avoir tiré à la 7.62 (AAT52)

Si tu trouves que le PA (je parle du MAC50) était une daube, que dirais-tu du MAT49 ? Le machin, c'est Windows avant l'heure, il fait ce qu'il veut sans s'occuper de ce que tu lui demandes ! C'est bien simple, presser la détente c'est comme ouvrir une pochette-surprise: des fois il ne se passe rien, d'autres fois ça continue à tirer bien après que tu as relâché et jusqu'à ce que le chargeur soit vide, ou alors le chargeur se décroche...un suspense de tous les instants !

oui Stephane5 je parle bien du Mac 50 (9 mm si mes souvenirs sont bons) une vrai daube.
Pour le PM, mon père en était équipé en Algérie... une daube également, il en a pas que des bon souvenir.

Mea culpa ...on n'a pas fait que des bonnes armes...

Windbuchse
J'ai eu la chance de tirer à
l' AA52 bande 50 cartouches
ça secoue bien et aussi
à la MAT 49, fallait viser
à terre, car le pm montai tout seul!

Bonjour.

Je ne suis pas en accord, avec certains avis sur le Mat 49.

Au millénaire dernier , lors de ma formation au sein d'un PEG (Peloton d'élèves gradés - Prépa "Parcours Convois du Train"), hormis les délires journaliers des parcours commandos du Fort de Cormeilles en Parisis, Ponts de singe, Girafe, Cheminées et autres gâteries, nous avions la possibilité d'effectuer une spécialisation "Guérilla urbaine" dont un entrainement intensif au Mas 49/56 et en tir au FRF1 (Yes! - Glop-Glop!) et également au tir instinctif. Sur ce dernier point, cela se faisait avec le Mat 49 et toujours avec la même arme.

Il s'agissait en fait de tir "Silhouette", debout, crosse à la hanche et bretelle tendue. Le but était d'abattre dix cibles, placées de 10m à 40m avec un chargeur de 16 cartouches....en pratiquant la titillation de la queue de détente afin d'obtenir le départ d'une seule cartouche...et maitriser le tir au jugé. Je peux vous dire qu'après un apprentissage rapide, le résultat était assez redoutable: Les 10 cibles tombaient. Le classement se faisait avec le nombre de cartouches restantes et le nombre de cibles à terre. Le conditionnement de la posture était le but recherché.

En fait, c'était une bonne arme, simple et assez efficace en combat rapproché.


@Stéphane5
Lorsque que le coup ne partait pas, il s'agissait d'un manque d'entretien au niveau du chargeur. problème connu. Il fallait détendre le ressort du chargeur régulièrement car celui-ci se tassait après quelques rechargements (C'était signalé lors de l'instruction sur l'entretien)


Amitiés.

Je ne suis pas non plus tout à fait d'accord avec ce qui est dit sur ces armes. Certes la mat 49 n'est pas d'une fiabilité légendaire ni d'une précision chirurgicale mais elle n'arrose pas plus que d'autres PM du même âge.
Le Mac 50 a longtemps été mon arme de service et je n'ai jamais eu à m'en plaindre. Robuste et plutôt fiable, je n'ai jamais eu d'incident de tir notable avec sinon des lèvres de chargeur "faciles à tordre", rendant le chambrage des balles aléatoire (problème facile à reparer). Un pistolet aussi bon qu'un autre de la même époque à mon avis.
Et puis il faut comparer ce qui peut l'être: forcément entre un Glock et un Mac, je vais préférer tirer avec le 1er, mais ils n'ont pas le même âge!
Sinon, on s'est pas mal éloigné des carabines à plomb made in France, non?

Oui, mais on reste globalement sur des armes made in France, alors on sera pardonnés !

Le MAC 50, personnellement, je l'avais trouvé fantastique, même si je n'avais pas vraiment de base de comparaison. En tout cas, ça tirait bien et en cible.

Nos MAT49 étaient des quasi-épaves, qui avaient dû faire toutes les armes avant d'atterrir à l'entraînement initial des appelés de l'Armée de l'air...Une seule séance, un seul chargeur, ce qui suffisait largement à se faire aboyer dessus par les moniteurs. J'ai eu droit au chargeur qui tombe et à la détente qui se bloque. Parole, j'avais carrément lâché la poignée et levé la main droite pour montrer que je n'y étais pour rien, le machin a continué à tirer jusqu'à sa dernière cartouche !
Mais c'est sûr que neufs, ou du moins en bon état, ils devaient être très efficaces en combat (très) rapproché, et très bourrin...j'aurais adoré !!!
Ca reste un bon souvenir quand même, et une arme très ingénieusement conçue, qui repliée tient presque dans une poche.