Bonjour à tous
Comme promis dans un autre topic intitulé "où trouver un sig sauer p226 X-five" au cours duquel je posais également la question de savoir comment le démonter, je vous fais un petit retour.

Voici donc le pistolet en question, sans son chargeur :


Mes première impressions : bel objet, j'aime beaucoup le contraste de la poignée noire (en plastique) et le corps de l'arme en métal (aluminium). Seules certaines parties (canon, percuteur, queue de détente, fourreau qui protège le canon rayé etc.) sont en acier. l'arme est lourde : selon la notice, la réplique possède la même masse et le même équilibre que l'arme normale).

Essai : mise en place de la cartouche de co2, remplissage du chargeur (un peu capricieux à faire tourner, peut-être est-ce parce qu'il est neuf) : 20 plombs. Les premiers tirs espacés d'une dizaine de secondes me montrent que la réplique tire très bas, mais droit (pas de déviation latérale). réglage de la hausse et re-tir à 10 m sur une sparclette qui tombe à chaque fois : au final, c'est précis (je ne pourrai comparer avec une autre réplique vu que je ne possède que celle-là. Mais comparé à mon Walther LP 300 XT et mon Steyr LP 50, cela n'a rien à voir. Le tir sur carton (pas de photo désolé) confirme cette impression : le groupement est beaucoup plus large avec la réplique. Mais bon, on ne s'étonnera pas compte tenu du fait que le SiG et les deux autres ne jouent vraiment pas dans la même division.
Quoiqu'il en soit, l'arme tient bien dans la main, le feeling est très agréable, le blow-back est parfaitement fonctionnel.
Le '"jouet" dans la main :


Je décide d'y regarder de plus près et je remarque qu'il y a du jeu latéral entre la culasse (la partie mobile de l'arme) et l'arme. Je décide donc de comprendre pourquoi et démonte l'arme. rien de plus simple pour désolidariser la partie mobile du reste de l'arme : il suffit de retirer une goupille (flèche rouge sur la photo suivante), de laisser descendre la partie en plastique noir à l'intérieur du pontet et d'armer le pistolet à fond vers l'arrière. une fois ce point atteint, il faut soulever la partie arrière et le tour est joué.

Voici l'arme en partie démontée


Je mesure au pied à coulisse la largeur intérieur de la partie mobile : celle-ci est de 0,28 mm à 0,35 mm plus large que la partie sur laquelle elle coulisse (la pièce étant moulée et non rectifiée, cet écart est normal à mon sens). en revanche, la partie fixe est parfaitement rectiligne.
Pour réduire ce jeu, je rectifie l'intérieur de la partie mobile à la fraiseuse : j'enlève juste assez de matière pour arriver à 0,44 mm de largeur sur toute la longueur usinée.


Je découpe deux morceaux de Laiton dans une feuille de 0,20 mm et que j'adapte à la forme de la partie fixe sur laquelle je la colle à l'époxy de chaque côté (parties couleur laiton sur la photo), non sans m'être au préalable assuré du bon coulissement des pièces entre elles. Je réalise une pièce de la même épaisseur sur l'avant de la partie fixe :


Après graissage, je remonte le tout est teste à nouveau : le jeu est maintenant infime : il est juste suffisant pour permettre un coulissement parfait des pièces et désormais, le bruit du blow-back est plus feutré, plus "smooth" et je vous garantis que cela change le feeling de l'arme qui est bien meilleur; par ailleurs, cela fait plus "sérieux" car mieux ajusté.

Au final, j'ai une réplique à mon goût, mais reste déçu de la puissance : à peine 2,5 joules ! La prochaine étape est d'améliorer ce point (essayer de gagner 1,5 joules) :mais est-ce possible ? n'étant pas suffisamment expérimenté en co2, vos avis pour augmenter la puissance seront bienvenus.
Merci par avance !
Airgunnement vôtre
Xavglub

Je suis curieux de savoir si le recul de la culasse arme le chien ?

hello
en te mettant une petite réponse ça me permettra de suivre l'évolution de tes modifs .
c'est pas mes jouets de prédilection mais le sujet est très intéressant .
du fait que ça fonctionne a culasse non calée il doit déjà y avoir une bonne déperdition de gaz de ce coté
ensuite la conception de l'arme ne permet peut être pas d'avoir la place pour une valve plus grosse donc le débit reste limité . vouloir lui donner 1,5 joule de plus est un beau challenge .
si on commençait par un schéma éclaté pour voir comment c'est dedans mais j'en ai pas trouvé .

Sympa, mais tu n'as pas augmenté la précision je suppose, le canon étant fixé dans la carcasse.

Pour la glissière (la culasse) cela me rappelle les ajustages sur les .45, quand on plaçait la glissière chauffée au four ménager (ou pas) dans les mors d'un étau pour réduire le jeu latéral, ce qui dans ce cas augmentait la précision car dans un .45 le canon n'est tenu que par la biellette et "bloqué" en position par des stries sur le dessus qui s'emboîtent dans celles à l'intérieur de la glissière.

Pour augmenter la puissance sur un CO2, les techniques sont toujours les mêmes avec l'augmentation du volume de la chambre, agrandir le port de transfert des gaz, éventuellement reprendre la valve pour qu'elle laisse passer plus de gaz en mettant un ressort plus "mou".
1,5 J de plus c'est possible, mais... s'agissant d'un arme blowback le surplus de CO2 que tu injecteras se répartira entre le canon et le système blowback. Le kick sera plus important, il faudra peut-être remplacer le ressort récupérateur ou du moins le durcir pour ménager la mécanique.

J'attends la suite comme cro.

Salut,

L'intérieur ressemble fortement a mon Sig P226 diabolos: canon fixé sur la carcasse, même bloc valve.
Pour ma part c'est le jeu canon/carcasse que j'ai du résoudre.

Benjee a écrit:

Salut,

L'intérieur ressemble fortement a mon Sig P226 diabolos: canon fixé sur la carcasse, même bloc valve.
Pour ma part c'est le jeu canon/carcasse que j'ai du résoudre.

Ah oui, là c'est pas pareil sauf si on veut un arrosoir !

MAG138 a écrit:

Benjee a écrit:

Salut,

L'intérieur ressemble fortement a mon Sig P226 diabolos: canon fixé sur la carcasse, même bloc valve.
Pour ma part c'est le jeu canon/carcasse que j'ai du résoudre.

Ah oui, là c'est pas pareil sauf si on veut un arrosoir !

on est d'accord