Mes premiers pas en poudre noire.

Bon les amis, je suis tombé dans la catégorie D. Je fume plus, je bois plus, je collectionne. Côté air comprimé j'ai gardé mon FAS 604 -c'est avec les vieux tromblons que je fais les meilleurs cartons, allez comprendre, je ne me fais pas aux magnifiques PCP du club, c'est ainsi, quand ça va en plus dans le sens du porte-monnaie, tant mieux. J'ai mis un peu de ronds de côté du coup et j'ai commencé une sorte de série en calibre 32 -je ne voulais pas de choses qui pètent trop, c'est pas ma came, et le 22 en D, c'est vraiment trop cher. Je me suis dit que bon, c'était un investissement, et c'est vrai en plus, si on en prend soin, et qu'on prend le temps de ne pas acheter n'importe quoi à n'importe quel prix, on revend sans perte ou presque quand on le veut. J'ai longtemps tripé sur les Webley -hors de prix- qui étaient déjà mon obsession en réplique, et puis à force de voir passer des trucs à plus de 2000 €, l'envie m'est passée -d'autant qu'on était plus sur du 38, pour les modèles à brisure. J'ai trouvé un petit smith & wesson à brisure, mais il était défectueux, alors je l'ai renvoyé, comme un couillon j'avais déjà acheté de quoi faire des cartouches du coup je me suis un peu fixé sur le 32. Et j'ai craqué pour un Colt, un New Police Police Positive, ce qu'on fait de plus moderne en D ou presque, en gros c'est le revolver de George Stone dans les Incorruptibles. Un bijou, que le grand Hadrien Neumayer -Le French Grenier- a bien raison d'appeler la mini-Rolls. Je ne sais même pas si je vais oser tirer avec. J'ai ensuite trouvé un petit belge rustique, mais avec sécurité latérale, et j'ai été surpris par son poids, la sensation de solidité, cosmétiquement il est moins parfait mais bon sang je ne m'attendais pas à un truc aussi costaud. La prise en main est assez rustique elle aussi, mais rien ne bouge, la ligne de visée n'est pas mal du tout et le prix était au tiers de la beauté précédemment citée. Et enfin j'ai trouvé un petit cycliste magnifique en bosquette, à un très bon prix, et bon sang de bonsoir, je vais m'arrêter là parce que ça va ressembler à un plan d'épargne retraite cette affaire... Voilà, c'est très étrange de passer de l'air comprimé à ses armes qui, pour être anciennes, restent de vraies armes -dont on ne veut pas trop savoir à quoi elles ont pu ou auraient pu servir. Etrangement, c'est mécaniquement parfois presque plus simple.

bon t'es pas encore fouttu t'es pas tombé dans l'arme a broche

Mais ça me tente bien aussi! Mais côté rechargement je me suis dit que ça serait sans doute plus costaud.

hello
coté rechargement ça se fait aussi a part qu'il faut recreer les étuis ,une fois que c'est fait ça se recharge mais c'est pas avec des presses automatiques ,ça reste de l'artisanat de tranchées
après dans le petit monde des tireurs a la poudre noire nous ne sommes qu'un petit nombre de par le monde a tirer a la broche ,on trouve encore quelques armes pas trop dures a remettre en état et encore a des prix corrects .bon ça ne me fait guere qu'une cinquantaine de tirs par an parce qu'il faut confectionner les étuis mais je fabrique aussi le consommable donc j'essaye de ne pas gaspiller et surtout de préserver mes armes d'époque parce que la il n'y a pas de repros ,mais c'est du plaisir qui n'est pas donné a tout le monde  
la seule obligation c'est d'etre patient ,imaginatif et bricoleur