Bonjour Mag
Si tu avais déjà monté et démonté un brêlage britannique avec tous ses accessoires, tu saurais que l'épissoir est quasi indispensable, mais, effectivement, ce couteau helvéto-britannique qui pendouille n'est pas du plus bel effet sur un uniforme. Cela dit, c'est conforme aux pratiques de la Seconde Guerre mondiale.
Je suis moi-même "ancien" marin et, lorsque j'étais en unité dans les forces sous-marines, nous étions nombreux à porter un couteau à la ceinture en tenue de service courant.
Pour le commando de chez Kieffer et Lofi, je te dirais que j'essaie autant que possible de présenter tes tenues authentiques. Des 177 Français qui débarquèrent à Ouistreham le 6 juin et qui poursuivirent leur course jusqu'aux Pays-Bas, je ne pense pas qu'il reste un seul blouson de battledress authentique - le blouson de
battledress du CDT Kieffer qui est exposé au musée d'Arromanches, par exemple, est un blouson porté après guerre.
Bien clairement, mon
staff sergeant des
Royal Electrical and Mechanical Engineers n'est pas du genre à attirer les feux de la rampe dans les collections et les musées, mais son blouson de
battledress est un blouson authentiquement porté avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'où l'intérêt qu'il revêt à mes yeux. Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que le militaria britannique de la 2GM est encore aujourd'hui l'un des parents pauvres de la collection, face aux grosses cylindrées que sont l'allemand et l'états-unien de 1939-45. Du coup, même s'ils ont subi une énorme inflation depuis les années 1990, les prix des effets britanniques et canadiens restent contenus : le syndrome soldat Ryan et
Band of Brothers n'est pas encore passé par là. Franchement, lorsque je vois les prix pratiqués pour l'allemand 2GM, je me dis qu'il faut avoir fumé la moquette pour vouloir engloutir ces sommes-là dans des tenues de vaincus
Bon, comme toute passion, celle-ci est dévorante et je suis constamment à l'affût de la petite pièce qui manque encore à mes ensembles, même si, comme tu peux le voir, je ne suis plus très loin d'avoir absolument tout ce que mes bonshommes auraient pu porter.
L'achat de "vrais" mannequins fait toute la différence, je trouve : avec eux, on entre dans une dimension plus "muséale". L'un d'entre eux porte des blessures de manutention (invisibles sous la tenue) et j'ai donc pu l'avoir à un prix défiant toute concurrence. Le 80e anniversaire du Débarquement approche, alors je m'y prépare